La crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun continue de causer des ravages humanitaires sans précédent. Selon des rapports récents, environ 150 000 enfants sont portés disparus. Ils ont été victimes des affrontements entre les séparatistes et les forces gouvernementales. Ces violences, qui durent depuis plus de neuf ans, ont forcé des milliers de familles à fuir leurs villages, souvent dans des conditions de précarité extrême.

Les écoles, fermées depuis des années dans ces régions, privent une génération entière d’éducation, tandis que l’accès aux soins médicaux reste quasi inexistant pour les populations déplacées. Les organisations humanitaires, confrontées à une insécurité persistante, peinent à distribuer de l’aide alimentaire et médicale. Les chefs traditionnels du Sud-Ouest ont lancé un appel vibrant pour la réouverture des écoles à la rentrée 2025-2026, mais les attaques répétées des groupes armés rendent cette ambition difficile à concrétiser.

La brutalité de la crise anglophone

Les Nations Unies ont réitéré leur appel à un dialogue politique inclusif pour mettre fin à ce conflit, qui a déjà causé des milliers de morts. Les enlèvements, assassinats et destructions de villages alimentent un climat de peur constant. Le gouvernement camerounais, sous pression internationale, est critiqué pour son incapacité à relancer les pourparlers initiés lors du grand dialogue national de 2019, qui n’a produit aucun résultat tangible. La population locale, épuisée par des années de guerre, aspire à un retour à la paix et à la stabilité.

Les enfants, particulièrement vulnérables, sont les premières victimes de cette crise, souvent séparés de leurs familles ou recrutés par des groupes armés. Les ONG internationales appellent à une mobilisation mondiale pour protéger ces jeunes et fournir des abris temporaires. Les routes bloquées par les combats compliquent l’acheminement de l’aide, tandis que les conditions dans les camps de déplacés sont jugées inhumaines. Les leaders religieux et la société civile pressent la communauté internationale d’imposer des sanctions pour pousser les parties à négocier. Ce drame humanitaire, qui touche des centaines de milliers de personnes, souligne l’urgence d’une résolution durable pour restaurer la paix dans ces régions.

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