C’est le constat fait par le ministère des travaux publics (Mintp), maitre d’ouvrage de ce tronçon routier Ntui-Manki,long de 96,7 kilomètres.
L’avancement des travaux sur la route Ntui-Mankim accusent du retard. A date, les sections Ntui-Ndjolé (60 km) et Ndjolè-Mankim (36,7 km) affichent un taux de réalisation respectif de 11,83%) et 13,93%. Ce qui « n’est pas encore satisfaisant » selon le ministère des travaux publics.
« D’une manière globale sur la section Ntui-Ndjolè, la mission de contrôle relève que les objectifs de production ne sont pas atteints aussi bien pour la construction des ouvrages que dans la réalisation des terrassements. L’Entreprise, bien qu’ayant multiplié les postes de terrassement, n’a pas augmenté de façon conséquente ses équipements et le personnel, d’où le faible rendement que l’on continue d’enregistrer au niveau des postes de travail », souligne le Mintp.
Pour ce qui est d la section Ndjolè-Mankim, « les travaux de terrassement ont repris avec une certaine satisfaction au niveau du traitement des zones compressibles. Quant aux autres postes de terrassement et de construction des ouvrages, aucune avancée n’a été enregistrée (…). L’on note en outre une faible mobilisation pour ce qui est de l’exécution des travaux de terrassement. Bien plus, la mission de contrôle relève une mobilisation demeure faible pour le traitement des zones compressibles avant que ne surviennent les pluies diluviennes sur cette section.
Toutefois, le maitre d’ouvrage relève une amélioration de la production de travail du constructeur China Railway depuis le 11 mars dernier. « Selon le chronogramme des travaux, le démarrage des travaux de chaussée est prévu pour ce mois de mars 2023. Sur une prévision de 34,3% à la mi-mars 2023, les travaux de terrassement sont exécutés à 29,62% sur cette section Ntui-Ndjolè. 16 ouvrages hydrauliques sont par ailleurs achevés et les travaux sont en cours pour 16 autres ouvrages ».
Pour rappel, le projet de construction de la route Ntui-Mankim comprend une chaussée de 7m de large et des accotements de 1,5 m de part et d’autre. Le projet est financé à hauteur de 59,42 milliards de FCFA conjointement par la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque de Développement des Etats d’Afrique Centrale (BDEAC) et l’Etat du Cameroun.
