La ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), a publié un communiqué ce 20 décembre pour dénoncer le phénomène dans cette banlieue de Douala.
« Il m’est revenu que les logements sociaux de Mbanga Bakoko à Douala font l’objet de locations et sous-locations au public, qui plus est à des prix prohibitifs », a écrit la ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtès, dans un communiqué officiel daté de ce 20 décembre.
Selon la Minhdu, le cahier de charges signé par chaque acquéreur proscrit formellement la mise en location ou sous-location de leur appartement. Pour limiter cette pratique, la ministre en charge de l’habitat annonce des représailles. « Je viens de prescrire à mes services compétents une enquête, afin de cerner les tenants et les aboutissants de ces pratiques, et de prendre des sanctions conformément à la réglementation en vigueur », indique Célestine Ketcha Courtès.
Le phénomène de sous- location et d’arriérés causent à la société immobilière du Cameroun (SIC) des résultats déficitaires successifs ces dernières années : -4,4 milliards FCFA en 2016 ; -3,6 milliards en 2017 ; -4,05 milliards en 2018.