Une étude menée pendant cinq ans par le Projet de renforcement des capacités dans le secteur minier (PRECASEM).
La carte géologique et géophysique du Cameroun est en connue à hauteur de 75%. Ces résultats sont l’objet d’une étude menée depuis 5 ans par le Projet de renforcement des capacités dans le secteur minier (PRECASEM). Cependant, 25% les restants n’ont pas pu être couverts, car représentant les zones en conflit du pays.
Selon le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke, la carte ainsi dressée «permet de connaître notre sous-sol pour le bien de l’économie. Parce que connaître son sous-sol pourra permettre d’intéresser les investisseurs tant nationaux qu’internationaux sur le chantier minier ».
Financé par la Banque Mondiale, la carte établie par me PRECASEM « va être utile aux chercheurs. Elle sera utile pour l’enseignement. Elle permet de faire un grand bond qualitatif au niveau scientifique et économique et même au niveau technique », a ajouté le Minmidt.
La richesse du sous-sol du Cameroun est immense. En ce qui concerne le diamant, le site de Mobilong, dans l’Est du pays abrite selon une évaluation de la compagnie minière C&K Mining, une ressource de 420 millions de carats. En outre, le Cameroun hébergerait selon les données officielles près de 3 millions de tonnes de rutile, dont 500 000 tonnes situées à Akonolinga, soit la deuxième réserve mondiale derrière la Sierra Leone. Le gisement de bauxite est évalué à environ 2 milliards de tonnes.