C’est le rapport publié ce 24 mai par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) sur la période du 1er au 31 mars 2023.
La persistance des activités des groupes armés non-étatiques (GANE), ainsi que les opérations militaires subséquentes continuent à marquer le contexte de la région de l’Extrême-Nord. Une situation qui n’a de cesse d’impacter les conditions de vie des populations locales, particulièrement dans les départements du Mayo-Sava, Mayo-Tsanaga et Logone et Chari.
Selon l’OCHA, plus de 3 300 personnes nouvellement déplacées dans le Mayo-Tsanaga ont été recensées en mars. Ce qui porte à 5 157, le nombre de personnes déplacées internes (PDI) enregistrées dans l’Extrême-Nord depuis janvier 2023.
L’organisation onusienne révèle également que plus de 3 000 ressortissants nigérians sont accueillis au centre de transit de Gourenguel à Minawao. « En mars, ce centre de transit, prévu pour une capacité d’accueil d’environ 300 personnes, abritait déjà plus de 3 000 ressortissants nigérians fuyant l’insécurité dans les villages camerounais où ils s’étaient précédemment installés. Le HCR a entrepris des concertations avec les autorités et les autres acteurs humanitaires en vue de faire face à cette situation alarmante », indique l’OCHA.