Les responsables de discours haineux sur toutes les plateformes de communications seront désormais systématiquement interpellés et poursuivit en justice. C’est ce qui ressort d’un message radio-porte signé le 25 mai par Galax Etoga, Secrétaire d’État auprès du ministre de la défense chargé de la Gendarmerie Nationale.

Pour le patron de la gendarmerie nationale, il faut lutter contre « une menace sournoise » qui est « susceptible de fragiliser unité et cohésion nationales ». Cette lutte contre les discours haineux au sein de l’opinion va s’appuyer sur les dispositions légales en vigueur. Il s’agit de la Loi no 2019/020 du 20 décembre 2019, modifiant et complétant certaines dispositions de la loi 2016/007 du 12 juillet 2016 portant code pénal en ses articles 241 et 241-1.

Le 17 mai dernier déjà, le gouvernement a condamné les discours haineux qui sévissent, notamment sur les réseaux sociaux. Devant les journalistes, les ministres de la Communication, René-Emmanuel Sadi, de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji et l’ancien Premier ministre et président de la Commission du bilinguisme et du multiculturalisme, Peter Mafany Musonge, ont rappelé que les discours haineux sont punis par la loi.

Pour rappel, selon l’article 241 du code pénal, « Est puni d’un emprisonnement d’un à deux ans et d’une amende de 300 000 à 3 millions de francs CFA celui qui, par quelque moyen que ce soit, tient des discours de haine ou procède aux incitations à la violence contre des personnes en raison de leur appartenance tribale ou ethnique ».

Share.
S’abonner
Notification pour

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
wpDiscuz
0
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x
Quitter la version mobile