La Banque mondiale a annoncé dans un communiqué publié le 2 décembre 2021 l’attribution de ce financement en faveur du Cameroun.

Le secteur agricole dans la région de l’Extrême-Nord est miné par des aléas climatiques de plus en plus violents dus notamment au réchauffement climatique. A cet effet, la Banque mondiale annonce l’approbation le 30 novembre par son conseil d’administration, d’un financement qui s’élève à 116,5 milliards de Fcfa en vue de soutenir la production agricole dans la vallée du Logone, située dans la région de l’Extrême-Nord du pays.

 « Une série de facteurs, allant de la fragilité écologique à l’insécurité liée à la violence, ont contraint le secteur agricole camerounais à une agriculture de subsistance à faible productivité et à faible production, en particulier dans l’Extrême-Nord. L’irrigation est fondamentale pour assurer la sécurité alimentaire et contribuer à réduire les risques de conflits dans cette zone agroécologique soudano-sahélienne, qui est la plus fragile écologiquement et la plus vulnérable aux chocs climatiques. », a déclaré Abdoulaye Seck, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun dans un communiqué publié le 2 décembre 2021.

Selon lui, le développement de la vallée du Logone joue un rôle important dans la résilience des communautés vulnérables, des moyens de subsistance et des écosystèmes, y compris leur capacité à mieux faire face et s’adapter à l’impact des chocs climatiques. Ce financement du guichet concessionnel de la Banque mondiale (IDA) est octroyé au Cameroun dans le cadre du projet de valorisation des investissements dans la Vallée du Logone (VIVA Logone).

Le projet a pour objectif de « soutenir la sécurité hydrique régionale et la gouvernance des ressources en eau, principalement à travers la réhabilitation des infrastructures d’irrigation et de drainage et l’appui aux associations d’usagers de l’eau ; promouvoir la production agricole et agroalimentaire : et mettre en œuvre un plan de transformation de la Semry (Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua) et renforcer les services publics »., apprend-on.

Selon, institution de Bretton Woods, la production vivrière de l’Extrême-Nord est dominée par la culture du sorgho. Mais on trouve des quantités très significatives d’autres céréales, de légumineuses  et  même  de  tubercules.  Parmi  les  productions maraîchères,  l’oignon  avec  près de 40 000 tonnes  tient  la  première  place  et  les  perspectives  du  marché  vers  le  Sud  sont  considérables.  

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