Le ministre de l’enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo a présidé une séance de travail le 5 octobre avec tous les représentants des institutions concernées par la dette des universités d’Etat en électricité (Eneo, Arsel, Recteurs d’universités, Minfi, Minee).
L’objectif de cette rencontre était la « recherche d’une solution durable » à l’épineux problème de factures impayées d’électricité des universités d’Etat. Selon le communiqué publié par le ministre Fame Ndongo, il a été convenu qu’un moratoire sera accordé à chaque université concernée dans un délai d’un mois au plus tard. « Elle (la dette ndlr) sera sous-tendue par une soutenabilité budgétaire avérée au niveau de l’institution universitaire», a précisé le membre du gouvernement.
Par ailleurs, afin de garantir l’ «authenticité» et la «sincérité» des factures dressées aux universités, le concessionnaire Eneo Cameroon va devoir installer «systématiquement» des compteurs intelligents. Ainsi, « chaque université devra s’acquitter du paiement diligent des factures dont l’authenticité aura été préalablement établie par le comité ad hoc susvisé et en fonction du moratoire dument validé, d’accord parties. », apprend-on du communiqué du ministre de l’enseignement supérieur.
Pour rappel, Eneo réclame une facture impayée de 1,760 milliard à l’université de Douala. Cette dette provient entre autres du Campus de l’Essec (694,4 millions de francs cfa) ; de l’Enset II (492.5 millions de Fcfa), du domicile du recteur (6,8 millions de Fcfa). Une mise en demeure avait été adressée au recteur de cette université le 22 aout dernier avant la suspension de la fourniture en énergie électrique par le fournisseur Eneo en fin septembre.
