Cette enveloppe est destinée aux ministères de l’enseignement supérieur, du secondaire et de l’éducation de base qui détient le budget le plus important.

Devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale entre dimanche et lundi, les ministres de l’éducation de base (Minedub), de l’enseignement secondaire (Minesec) et de l’enseignement supérieur (Minesup) ont défendu une enveloppe globale de 788,86 milliards FCfa pour l’exercice 2023. Soit une hausse de 81,76 par rapport à 2022 (707,10 milliards FCfa).

Les trois ministères ont respectivement proposé des budgets de 254,2 milliards de FCFA, 461, 2 milliards de FCFA et 73,46 milliards de FCFA. Comme indiqué par le Minedub, l’enveloppe qu’il sollicite va permettre de financer les activités de développement du préscolaire ; l’universalisation du cycle primaire ; l’alphabétisation ; la gouvernance et l’appui institutionnel au cours de l’année 2023.

Le ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa a également indiqué que son département ministériel compte construire 1000 salles de classe de primaire, 30 blocs maternels, 30 salles de classe pour le préscolaire et 90 blocs de 2 logements pour enseignants en zone rurale. Il sera également question de former 26 000 enseignants et contractualiser 3 000 autres.

Minesec

L’enveloppe sollicité le par le ministère de l’enseignement secondaire va servir à l’amélioration de la qualité de l’éducation et de la vie en milieu scolaire dans le sous-secteur des enseignements secondaires ( 243,9 milliards de FCFA); renforcer de l’accès aux enseignements secondaires (99,3 milliards de FCFA); intensifier la professionnalisation et optimisation de la formation dans le sous-secteur des enseignements secondaires (73,6 milliards de FCFA) et améliorer la gouvernance et les appuis institutionnels dans le même sous-secteur (44 milliards de FCFA).

Minesup

En hausse de plus de 11,74 milliards de FCFA pour le prochain exercice, la sollicitation budgétaire du ministère de l’enseignement supérieur va servir prioritairement à nla modernisation des trois universités publiques nouvellement créées (Bertoua, Ebolowa et Garoua). Ce montant sera aussi investi aux établissements facultaires classiques qui comptent près de 80% des étudiants des universités étatiques.

« Nous ferons tout pour que les universités soient au top niveau de la science et que nos étudiants soient compétitifs. Il y a ensuite la professionnalisation et la numérisation des enseignements. Les universités ne forment pas les chômeurs, mais plutôt un capital humain indispensable pour la transformation durable et harmonieuse de nos sociétés. », rassure le ministre Jacques Famé Ndongo.

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