Dans le passé, nos pères fondateurs, pour la plupart Bamiléké et Bassa, ont lutté côte à côte pour libérer le pays de la domination coloniale. Au prix de leur vie, ils se sont sacrifiés et sont morts dans d’atroces souffrances pour que leurs enfants puissent jouir d’une vie de liberté. C’est un peu comme si votre père vous regardait jouer avec votre ballon et vos nouvelles chaussures dans le jardin de la belle maison qu’il a construite, alors qu’à son époque il jouait pieds nus dans la boue et dormait dans une chaumière. Un père ne ménage pas ses efforts pour offrir à ses enfants des lendemains meilleurs. Nos pères fondateurs rêvaient d’un grand pays pour les générations futures, et tandis que les balles déchiraient leurs corps, ils souriaient dans l’agonie, nous voyant libres, heureux et épanouis dans l’avenir. Comme la mère qui regarde en souriant son nouveau-né, tout en sachant qu’elle mourra dans quelques minutes parce qu’elle s’est déchiré l’utérus et qu’elle souffre d’une hémorragie interne. Mais elle accepte la mort avec fierté, sachant qu’elle vivra à travers son bébé. #.

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Mais aujourd’hui, alors qu’un régime composé d’enfants maudits est venu mettre les chaînes au cou des enfants des pères fondateurs pour les livrer aux colons, ils ont poussé le vice jusqu’à susciter un Bamileke et un Bassa pour trahir la lutte de libération que nous menons afin d’achever ce que les pères fondateurs ont commencé.

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Le régime Biya s’est dit que puisqu’il y a un mythe autour des Bamilékés et des Bassas, qui sont présentés comme des patriotes révolutionnaires, nous allons les détruire et faire d’eux les pires traîtres de l’histoire contemporaine. Nous allons briser ce mythe, et puisque l’histoire des indépendances présente ces peuples comme des libérateurs, nous allons faire en sorte qu’ils soient désormais considérés comme des chiens vendus et traîtres.

Désormais, on ne dira plus que les Bamiléké et les Bassa ont libéré le Cameroun, on dira qu’ils ont vendu la lutte contre le régime Biya pour quelques prébendes.

# ##Denis Kwebo Tchinda et Dieudonné Yebga porteront la malédiction de cette trahison sur leurs têtes et celles de leurs descendants. Et comme Judas l’Iscariote, ils n’auront même pas le temps de profiter des trente pièces d’or que le régime leur a données en guise de salaire pour leur trahison. ## ##Si l’un d’eux était mon père, je lui dirais de ne pas toucher à l’argent du régime. C’est de l’argent maudit, de l’argent fait avec le sang et la souffrance des Camerounais. Mais comme dans l’histoire il y a toujours un Judas quand il y a un Jésus, les événements suivront leur cours et le Jésus sera glorifié et le Judas sera pendu. ##

Sébastien G. Eloundou Officiel#HTML33##

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